Trois membres de la DTN aux Antilles

Trois cadres de la Direction technique nationale sont actuellement en Guadeloupe afin d’optimiser l'action fédérale aux Antilles. 

Serge Lougarot et Jean-Robert Vignes sont arrivés mardi avec les athlètes du Pôle France, lesquels seront en stage pendant une dizaine de jours. Nicolas Berthé, cadre technique national en charge de l’outre-mer a rejoint ses deux collègues mercredi. La présence des trois hommes va permettre de faire des entraînements en commun avec les athlètes des deux Pôles (France et espoirs Guadeloupe), et aussi d'échanger entre cadres vers une harmonisation des démarches. 

Troisième séjour pour le CTN en charge de l'outre-mer

Pour Berthé, il s’agit du troisième déplacement en Guadeloupe en tant que CTN. Cette fois-ci, il assistera à une Coupe de Guadeloupe à la fin de son séjour. Au programme du CTN : suivi des athlètes du Pôle espoirs ; affiner la formation des cadres en particulier au niveau de la stratégie de compétition ; formation du panel de juges sur une compétition fédérale ; visite des institutions et suivi de l'ETR. Enfin, une journée de suivi de formation des jeunes des îles du Nord avant la compétition et suivi de l'ensemble des athlètes durant la compétition. « Et tout ça, dans l'esprit de la méthode à la française », assure l’intéressé qui précise qu’il est « en contact avec les athlètes et/ou les coaches à de nombreuses reprises dans l'année », notamment lors des collectifs en février à Durban et dans les Landes en juillet ; lors des Championnats de France, des Pro juniors, et des GromSearch.

Cette année, Nicolas Berthé profitera de son séjour aux Antilles pour passer deux jours en Martinique, avec une détection et une formation des entraîneurs et des juges. 

La DTN en Guadeloupe depuis 2011

Il s’agit du troisième séjour de Nicolas Berthé en Guadleoupe, en sa qualité de Cadre technique national, en mission pour la DTN.

Le premier séjour s'est fait en novembre 2011 dans le cadre de la Panamerican. Yann Martin était présent également pour coacher l'équipe de Guadeloupe avec les autres entraîneurs. « Ma venue était plutôt axée sur le Pôle : formation des jeunes et des cadres », explique Berthé. « Nous avons travaillé en collaboration avec Yann pour faire passer la "méthode à la française », initiée par Patrick Florès dans les collectifs et équipes de France et base des contenus du BEF. » Particulièrement sur l'utilisation de l'outil vidéo permettant de mettre en évidence des verrous et de définir des thèmes d'entraînement. Cet outil permet également de transférer les images aux coachs des équipes de France pour apporter leur contribution à la définition des thème. Pour la petite histoire, la Guadeloupe gagne la Panam’ malgré la concurrence du Venezuela.

En 2012, Nicolas Berthé ne peut se rendre en Guadleoupe comme prévu à cause des difficultés posées par le risque requin à La Réunion. Le pôle de Guadeloupe n'a plus d'entraîneur, Yann Martin part sur une  mission d'entraînement en janvier.

En 2013, Berthé est de retour mais en novembre, après les championnats de France. Le Pôle a un entraîneur physique depuis un moment : Jimmy Lenormand.  Et Fabien Sibille, BE2 se réinstalle en Guadeloupe. Une opportunité pour le Pôle qui se dote d'un entraîneur technique de qualité. « Mes missions sont principalement basées sur le haut niveau » détaille le technicien : suivi et formation des athlètes et des cadres du Pôle ; formation du panel de juges sur une petite compétition amicale ; visite des institutions et aide à la création de l'ETR. « J’ai également la chance de me déplacer à St Barth pour une journée de détection des jeunes talents et mini formation des entraîneurs sur la méthode "à la française ». » Idem sur la Guadeloupe, la formation des cadres passe par cette méthode qui commence à se théoriser grâces aux contenus du BEF. Un accent est mis sur les critères de jugement garants de la qualité du surf. Les anciens entraîneurs du pôle s'implique encore : « Muriel dans le jugement et Aaron dans la pré filière, entraînement club de perfectionnement. » Yann Martin revient en janvier 2014 sur une mission d'entraînement, de formation de cadre et intervient également sur le jugement.

Une fois par an

Pour Michel Plateau, directeur technique national, « ce n’est financièrement pas toujours facile de déplacer un cadre. C'est pour cela que cela se fait une fois par an, sur une date choisie de façon opportune pour voir le maximum de personnes, et accomplir le maximum d'action. » Ce déplacement se fait auprès de la communauté surf « par son expertise technique et l'organisation fonctionnelle des structures », mais aussi « par une visite "fédérale" auprès des institutions Jeunesse et sport, et collectivités territoriales pour soutenir l'action de nos structures déconcentrées, notamment dans la mise en oeuvre du projet fédéral. »